La Hongrie, une loi honteuse, vraiment ?

Plus que jamais, deux mondes opposés s'affrontent, la récente loi que s'apprête à voter la Hongrie en est une parfaite illustration : elle est accusée par l'Europe de discriminer la communauté LGBT par une loi contraire aux valeurs européennes de tolérance.

Inutile de discuter sur le bien-fondé d'une telle loi, les deux camps sont parfaitement irréconciliables, car ce ne sont pas deux conceptions de la vie qui s'opposent, mais bien deux idéologies du monde qui se combattent : l'une accepte l'idée d'un Dieu qui a créé l'humanité avec des principes qui la régissent, l'autre veut supprimer toute référence à un Dieu qui nous dicterait jusqu'à notre manière de vivre et de nous comporter.

Bien plus, ce n'est pas seulement un combat pour faire reconnaître ses droits, ou pour normaliser un style de vie ou de famille que l'on veut imposer comme à égalité avec les principes judéo-chrétiens; non, au-delà il y a bien un enjeu spirituel, une guerre qui se joue dans le monde des ténèbres contre, non pas des principes ou un style de vie, mais contre Dieu lui-même : il faut supprimer l'idée même de Dieu et imposer une autre manière de concevoir ce monde loin des principes judéo-chrétiens.

Ce combat spirituel se présente-t'il comme un nouveau complot Illuminati ? "Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les pouvoirs de ce monde de ténèbres et contre les esprits du mal dans le monde céleste" (Ephésiens 6 v. 12).

Par conséquent à combat spirituel, armes spirituelles : la vérité de la Parole de Dieu face au mensonge, la foi dans un Dieu qui rétablira tout sur ses fondements, le salut par l'Esprit de Dieu sans oublier la prière (Ephésiens 6 v. 13 à 18).

Il est évident que si Dieu n'existe pas, chacun est libre de construire sa vie comme bon lui semble, selon son propre désir, sans pour autant qu'il n'y ait aucune conséquence néfaste. Si Dieu n'est qu'une invention humaine, notre seule ligne de conduite est celle qui nous semble la plus apte à nous rendre heureux.

Mais il est de notre devoir de rappeler quelques paroles inspirées par un Dieu qui est juste :

"Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ? ... Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même" (Romains 14 v. 10 et 12).

"Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas le royaume de Dieu ... Et c'est là ce que vous étiez quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu" (1 Corinthiens 6 v. 9 et 11).

Il est donc toujours possible de bénéficier de la grâce d'un Dieu qui a établi des principes dans sa Parole, non pour notre malheur mais pour notre plus grand bien : ce sont autant de garde-fous qui nous évitent de nous laisser dériver vers des tourments dans lesquels nous nous serions placés nous-mêmes. 

Car de tels temps ne manqueront pas de faire suite à la position de l'Europe, tout comme des tourments s'inscrivirent dans des régimes communistes athées ou dans des régimes désireux de détruire Israël.

"Sur la terre il y aura de l'angoisse parmi les nations qui ne sauront que faire ... les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre... Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez-vos têtes, parce que votre délivrance approche (Luc 21 v. 25-28).

Nos choix, les choix européens sont-ils de ceux qui provoquent la colère de Dieu, avec son lot d'angoisse et de crainte, ou faisons-nous partie de ceux qui ont décidé de suivre le Christ par une vie renouvelée par l'Esprit de Dieu, mais qui aux yeux de ce monde ne sont que des parias qu'il faut faire taire à tout prix ?

A chacun de choisir son camp, personnellement je préfère celui de la fidélité à un Dieu qui sait ce qui est bon pour moi.