La paix ?

Il est assez remarquable de constater qu'une approche sincère de Dieu procure la paix intérieure et la paix avec les autres.

Les conflits sont inévitables, mais connaître Dieu et chercher à pratiquer sa volonté, révélée dans Sa Parole, produit en nous une paix engendrée par la paix que nous avons faite avec Dieu : "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ" (Romains 5 v. 1).

Et plus nous nous approchons de Dieu, plus nous sommes en mesure de gérer les conflits, par le pardon, l'humilité et la confiance en Dieu pour réparer nos torts : "S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes" (Romains 12 verset 18).

Ainsi le chrétien, s'il le désire, peut être apte à solutionner les désaccords, car le Dieu auquel il s'adresse est appelé un Dieu de paix : "Et le Dieu de paix sera avec vous", (Philippiens 4 v. 6), si du moins nous réunissons les conditions requises de justice et de pureté. 

Il faut reconnaître que de tout temps des hostilités ont éclaté au nom de la religion, et ceux qui les ont déclenchées n'ont fait qu'usurper le nom de Dieu pour satisfaire leur ambition.

Mais en lisant attentivement  les récits bibliques de l'Ancien Testament, en particulier le livre des Juges, l'on constate que des temps de paix firent suite à une recherche particulière de la présence et du secours de Dieu : "Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel, et l'Eternel leur suscita un libérateur qui les délivra, Othniel...L'Esprit de l'Eternel fut sur lui...Le pays fut en paix pendant 40 ans"  (Juges 3 v. 9,11).

Et le pays connut la paix après chaque occasion où ils recherchèrent Dieu.

A l'inverse, leur éloignement de Dieu leur a valu d'être la proie d'adversaires qui les dominèrent (Juges 4 v. 1,2).

Tourner le dos aux préceptes de Dieu ou le combattre, porte en soi le germe de divisions internes ou externes, ruinant tout espoir de paix; et des défaites irrémédiables peuvent s'ensuivre : ainsi en fut-il autrefois des peuplades installées au pays de Canaan, face à un peuple d'Israël se confiant dans le Dieu vivant.

Ainsi en fut-il de Babylone, en la personne de son roi, à qui il fut reproché sa trop grande confiance en son dieu Marduk censé lui assurer succès et puissance, ainsi que la démolition du temple de Jérusalem : son empire s'écroula sous la pression des Mèdes et des Perses avec l'approbation de Dieu.

Et ainsi en est-il aujourd'hui, lorsqu'un pays ou un peuple, sous l'influence de l'Islam, du communisme ou de toute autre religion, persécute les chrétiens, ce qui revient à combattre Dieu, ou s'en prend aux Juifs :

ce pays ne connaît que rarement la paix et se trouve en proie à des conflits internes ou externes : il n'est qu'à consulter la carte de l' ONG Portes ouvertes énumérant les pays hostiles aux chrétiens pour s'apercevoir qu'ils ne connaissent aucunement la paix;

Ces pays, que ce soit l'Afghanistan, la Somalie ou le Soudan, parmi les premiers à rejeter Dieu et à persécuter les chrétiens au nom de l'islam, ne peuvent connaître la paix tant qu'ils donnent leur pouvoir au Prince des ténèbres, venu dérober, égorger et détruire (Jean 10 v. 10), plutôt qu'au Prince de la Paix.

Notre coeur est troublé ou tourmenté? Un esprit de dispute ruine notre paix intérieure ?

Tournons-nous par Jésus-Christ vers Celui qui est appelé Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix  (Esaïe 9 v. 6).